Constant Chevillon
Vers 1913, Constant Chevillon entra dans la Franc-Maçonnerie où il rencontra Jean Bricaud. C’est ce dernier qui le reçut dans l’Ordre Martiniste (1919), très probablement après l’avoir initié à la Franc-Maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm. Admis au Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste (1921), il fut également reçu au 95e degré du rite de Memphis-Misraïm, peut-être un peu avant 1923. Il appuya principalement Jean Bricaud dans la direction de différents Ordres, notamment comme « Substitut Grand Maître » (1932), et il lui succéda à sa mort (1934) comme Grand Maître de l’Ordre Martiniste, Grand Maître du Rite de Memphis-Misraïm et Recteur de la Rose-Croix kabbalistique et gnostique. Il hérita également du Patriarcat de l’Église Gnostique Universelle, ayant reçu la consécration épiscopale (1936) de Mgr Louis-François Giraud, sous le nom de « Tau Harmonius ». Après l’interdiction des sociétés initiatiques par le Gouvernement de Vichy, le 13 août 1940, il organisa des réunions maçonniques dans la clandestinité, bravant le danger. À 64 ans, il fut assassiné par des membres de la Milice, dans des circonstances demeurées énigmatiques. C’est Charles-Henri Dupont qui lui succéda à la tête de l’Ordre Martiniste. L’OMC le considère comme un exemple exceptionnel d’engagement et de persévérance.
Oeuvres de Constant Chevillon
Réflexion sur le temple social (1936) -en préparation
Le Vrai visage de la Franc-Maçonnerie (1939)
Et Verbum caro factum est (1943)
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